Skip links

Coaching et confiance en soi : comment (re)trouver une posture solide dans sa vie pro et perso

Il y a des moments dans la vie où l’on doute. De ses choix, de ses compétences, de sa légitimité. Des moments où l’on se sent “en-dessous”, où chaque décision devient source d’anxiété. On voudrait avancer, mais quelque chose bloque. Et bien souvent, ce quelque chose s’appelle “manque de confiance en soi”.

Ce manque de confiance, personne n’y échappe totalement. Il touche des profils très différents : des dirigeants aguerris comme des étudiants en quête d’orientation, des parents débordés comme des professionnels en reconversion. Parfois, il est ponctuel. D’autres fois, il s’installe.

“Un bon coach peut changer un match, un grand coach peut changer une vie.”

John Wooden

Mais bonne nouvelle : la confiance, ça se travaille. Et le coaching est un outil particulièrement adapté pour cela. Pas pour se transformer en super-héros invincible, mais pour retrouver une posture juste, stable, alignée – dans sa vie professionnelle comme dans sa vie personnelle.

Ce que la confiance en soi n’est pas (et pourquoi ça compte)

Avant de chercher à la développer, il est utile de déconstruire certaines idées reçues. Non, la confiance en soi n’est pas une forme d’arrogance. Ce n’est pas une posture de toute-puissance. Ce n’est pas une façade qu’on affiche pour donner le change.

Avoir confiance en soi, c’est :

  • se sentir capable d’agir, même avec incertitude,

  • oser exprimer ses opinions, poser ses limites,

  • accueillir l’échec comme une expérience, pas comme une fin,

  • reconnaître ses forces, tout en acceptant ses fragilités.

C’est une base intérieure, pas un costume extérieur. Et contrairement à ce qu’on croit parfois, ce n’est pas inné. Ce n’est pas réservé aux “grands orateurs” ou aux “personnalités extraverties”. C’est une posture qui se cultive, et qui s’ancre dans le temps.

Pourquoi la confiance en soi est souvent fragilisée

Il y a mille raisons pour lesquelles la confiance peut vaciller :

  • une éducation très exigeante, où l’on a appris à douter de soi,

     

  • une expérience professionnelle difficile ou maltraitante,

     

  • des comparaisons constantes avec les autres (surtout à l’ère des réseaux),

     

  • une reconversion ou un changement qui remet tout en question,

     

  • un événement de vie douloureux (séparation, burn-out, licenciement…).

     

Parfois, le doute vient aussi de l’intérieur : un perfectionnisme trop rigide, un besoin d’être aimé à tout prix, une peur panique de l’échec… Ces mécanismes ne sont pas des “défauts”, mais des stratégies de protection qu’on peut apprendre à apprivoiser.

 

 

Le coaching comme espace de reconstruction

Le coaching, dans ce contexte, offre un cadre à la fois bienveillant et challengeant. C’est un espace sécurisé où l’on peut déposer ses doutes, sans jugement. Un lieu où l’on est écouté sans être interrompu. Où l’on apprend peu à peu à se re-regarder autrement.

Voici ce que permet concrètement un coaching axé sur la confiance en soi :

  • Identifier ses mécanismes internes (voix critiques, croyances limitantes…),

     

  • Revisiter ses réussites, même les plus petites,

     

  • Apprendre à dire non, à poser des limites claires,

     

  • Retrouver un ancrage corporel (souvent négligé dans les accompagnements),

     

  • Recréer une narration positive de son parcours.

     

Le coach ne vous donne pas “plus de confiance”. Il vous aide à retrouver l’accès à celle que vous avez déjà, souvent enfouie sous des couches d’exigences et de peurs.

 

 

Des situations très concrètes où le coaching change la donne

La confiance en soi n’est pas un concept abstrait. Elle se joue dans le quotidien. Et c’est dans des situations très concrètes que le coaching montre son efficacité.

Quelques exemples :

  • Préparer une prise de parole importante (réunion, entretien, conférence),

     

  • Oser demander une augmentation ou défendre un projet,

     

  • S’affirmer dans un nouveau poste ou une équipe difficile,

     

  • Sortir du syndrome de l’imposteur en tant qu’indépendant(e),

     

  • Gérer une relation conflictuelle sans s’effondrer ni exploser.

     

Chaque coaché arrive avec une problématique bien à lui. Et chaque accompagnement s’ajuste à cette singularité. Mais derrière les formes, on retrouve une dynamique commune : celle de la réappropriation de sa valeur.

 

 

Travailler à partir de vos ressources (et pas contre vos manques)

Un des écueils fréquents quand on manque de confiance, c’est de vouloir “corriger” tout ce qui ne va pas. On se focalise sur les failles, les erreurs, les défauts. Et on oublie de regarder tout ce qui est déjà là.

Le coaching fait le pari inverse : partir de vos ressources. Vos talents, vos qualités, vos élans, vos forces passées. Même quand vous ne les voyez pas, elles sont là. Le travail du coach est souvent de les mettre en lumière. De vous permettre de vous reconnecter à ce socle intérieur.

C’est un travail de reconnaissance. Et dans ce mot, il y a deux sens : voir à nouveau, et remercier. C’est exactement cela : reconnaître ce que vous portez déjà, et l’honorer.

 

 

Oser se mettre en mouvement, petit pas par petit pas

Travailler la confiance en soi ne signifie pas “se transformer” radicalement. Au contraire : il s’agit souvent d’ajuster, de réaligner, de remettre du mouvement dans des zones figées.

Le coaching propose des expérimentations concrètes, entre les séances :

  • prendre la parole dans un contexte sécurisant,

     

  • oser dire non à une sollicitation qui ne vous convient pas,

     

  • tester une nouvelle posture lors d’une réunion,

     

  • écrire une lettre à son “moi passé” pour revisiter son parcours.

     

Chaque petit pas est un entraînement. Et chaque avancée, même minime, vient renforcer la conviction intérieure : “je suis capable”.

 

 

Ce que permet une alliance solide avec un coach

Dans un coaching axé sur la confiance, le lien avec le coach est essentiel. C’est cette relation qui permet, peu à peu, de se revaloriser à travers le regard de l’autre.

Un bon coach ne vous flatte pas. Il ne vous épargne pas non plus. Il accueille sans juger, mais il vous invite aussi à vous confronter à vos responsabilités. Il vous aide à mettre en mots ce que vous vivez, à nommer vos besoins, à vous réapproprier vos choix.

Cette alliance crée un effet miroir puissant. On apprend à se regarder autrement, à travers les mots d’un autre qui ne cherche ni à vous réparer, ni à vous sauver, mais à vous accompagner.

 

 

La confiance en soi, une compétence qui se cultive dans le temps

Il est important de le rappeler : le coaching ne produit pas de “miracle instantané”. La confiance en soi n’arrive pas en une séance, ni même en quelques semaines. C’est une compétence, un état intérieur, qui se construit dans la durée.

Mais une fois enclenché, le mouvement est durable. Parce qu’il repose sur des prises de conscience solides. Parce qu’il transforme en profondeur votre rapport à vous-même, aux autres, au monde. Et parce qu’il vous redonne la main.

 

 

Et si vous commenciez par vous poser cette question simple ?

Plutôt que de vous demander “comment avoir plus confiance en moi ?”, posez-vous peut-être cette question :


  “À quoi ressemblerait ma vie si j’avais un peu plus confiance en moi ?”

Que feriez-vous différemment ? Qu’oseriez-vous enfin ? Que ne toléreriez-vous plus ?
Cette question, toute simple, ouvre souvent des portes.

Et si un coach peut vous accompagner dans ce chemin, c’est justement pour que vous puissiez faire émerger vos réponses. Pas pour vous dicter un comportement, mais pour vous aider à retrouver votre axe, votre voix, votre place.

Leave a comment

Explore
Drag